Heureux comme un poisson dans l’eau ? 🐟
On ne va pas se mentir : en y pensant un peu, cette expression populaire est assez étrange. Nous n’en savons a priori rien du tout de l’état émotionnel de nos poissons ! Encore moins de leur hypothétique bonheur !
Par contre, nous ne pouvons que constater qu’ils sont d’excellents nageurs, si bons qu’on pourrait même s’en inspirer !
🔍 Ailettes, poissons et propulsion
Le mouvement d’un poisson repose essentiellement sur la coordination entre son corps ET ses ailettes principales (dorsale, anale et caudale).
Si vous n’y connaissez rien à l’anatomie piscicole, je vous ai mis un schéma !
En filmant le déplacement et la déformation des ailettes d’un poisson nageant dans une cuve d’eau, des chercheurs ont étudié leur impact sur sa performance de nage à l’aide de simulations 3D, les résultats sont fascinants !
1️⃣ La nageoire caudale est responsable de la propulsion du poisson tandis que les nageoires anale et dorsale réduisent sa traînée de déplacement.
2️⃣ Augmenter la taille des nageoires dorsale et anales permet de réduire la traînée et d’optimiser les dépenses énergétiques.
3️⃣ Le déphasage entre ces mêmes nageoires et le reste du corps peut augmenter la propulsion de 15 % !
🌪️ Une histoire de vortex
Lorsqu’il nage, un poisson génère des tourbillons à l’arrière (PBV) de son corps.
Ces derniers peuvent être renforcés par une augmentation de la surface des ailettes dorsales et anales. Résultat ? La propulsion est améliorée !
De plus, ces ailettes agissent comme une barrière empêchant les vortex latéraux d’interagir entre eux et donc de stabiliser le poisson !
🛠️ Ces découvertes permettront d’améliorer l’efficacité de nombreux dispositifs bio-mimétiques s’inspirant des poissons !


